Le Cese appelle à « investir dans les politiques publiques d’éducation populaire pour contribuer à réconcilier la société ». L’occasion pour Alain Cantarutti, délégué général de la Fédération nationale des centres sociaux, de rappeler la plus-value des centres sociaux sur les territoires.
Que pensez-vous de l’avis et du rapport du CESE sur l’éducation populaire ?Ce rapport du Cese est bienvenu. Il rappelle que les acteurs de l’éducation populaire innovent en permanence, sont très en phase avec des démarches ascendantes qui partent des réalités des personnes, des réalités des territoires. Les acteurs de l’éducation populaire sont en capacité aujourd’hui de rechercher de nouvelles formes de démocratie, de co-construction des politiques publiques. Ce constat du Cese nous convient très bien et correspond à l’ADN des centres sociaux. Mais les grands absents dans les préconisations du Cese sont les collectivités locales. Il y a une très grande disparité dans la perception du rôle que peuvent jouer les acteurs de l’éducation populaire sur les territoires. Toutes les collectivités ne s’emparent pas ou pas suffisamment de ces outils pour réconcilier…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques