L’Observatoire national de l’action sociale (Odas) a publié son dernier rapport sur les dépenses départementales d’action sociale en 2018. Le poids des prestations obligatoires s’accentue par rapport aux missions de prévention, d’insertion et d’accompagnement.
Les départements se sont efforcés de respecter les contraintes gouvernementales quant à leur budget consacré à l’action sociale : avec seulement 1,3 % de hausse en 2018, la dépense nette affiche « la plus faible progression enregistrée depuis plusieurs années » selon l’Odas. Le dernier rapport de l’observatoire entérine le fait que « le rôle des départements semble de plus en plus impacté par des responsabilités gestionnaires qui réduisent leurs marges de manœuvre pour intervenir en amont des problèmes et empêcher leur aggravation ». Pour autant, les besoins sont là : « augmentation des mineurs non accompagnés, vieillissement de la population, accès renforcé aux droits… Tout cela crée une dynamique de la dépense », souligne Pierre Monzani, directeur général de l’Assemblée des départements de France.La protection de l’enfance, Premier poste de dépenseLe secteur de la protection de l’enfance…
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