Publié le : Dernière Mise à jour : 26.10.2018Par : N. G.Lecture : 2 min.
Le délégué général d’Andicat dénonce une inclusion à marche forcée qui laisse sur le côté – voire qui menace la survie – des services et structures spécialisés tels que les Esat.
Régulièrement, l’avenir des Esat est questionné. Est-ce le cas aujourd’hui ?Les pouvoirs publics mettent en avant l’emploi accompagné comme une sorte de substitut, alors que nous considérons qu’il est un complément de l’emploi protégé. Depuis quatre ans, aucune place en Esat n’a été créée et il n’y a aucune analyse ni quantitative, ni qualitative des besoins sur les territoires. Les Esat ont disparu des discours officiels comme sur une photo de laquelle on veut faire disparaître un personnage. Or les Esat sont des structures qui ont toujours fait preuve de souplesse, qui se sont adaptées. Beaucoup d’observateurs européens trouvent que la France a un dispositif remarquable mais en France le discours est dépréciateur.Andicat pointe du doigt l’« approche réductrice et stérile de l’inclusion » des pouvoirs publics. Que mettez-vous en cause ?Nous sommes tous pour l’inclusion. Mais il faut donner du contenu au concept et à la pratique de l’inclusion. Les pouvoirs publics…
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