La psychiatrie ne va pas bien. Les mouvements de grève de ces derniers mois le prouvent. Cela traduit un trouble, l’impression d’une perte de sens social de ce qu’est le soin psychiatrique et de ce qu’il doit être. A cela s’ajoute une tendance à la confusion, ou en tout cas à la dilution, de l’objet de la psychiatrie. Il y a donc de réelles interrogations sur la pratique de la psychiatrie. De plus, ces dernières années, il y a eu une succession de rapports et de plans qui n’ont donné lieu à aucun chiffrage. Ainsi, en matière de santé mentale, il y a eu le plan de 2005-2008 (qui s’est étendu jusqu’en 2010), puis celui de 2011-2015, dans lesquels il n’y avait aucune priorisation, aucune indication des moyens pour y arriver.
La psychiatrie, par rapport aux autres disciplines, et au sens qu’elle a dans la société, a donc un peu l’imp
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?