Pour l’ONES, la gratification doit être gérée par une agence publique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
En pleine mobilisation des étudiants pour la gratification des stages, l’ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés) réitère ses revendications pour « libérer l’offre de stages pour les étudiants du travail social », dont la pénurie s’aggrave. L’association professionnelle s’oppose à la proposition de l’Unaforis (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) de prévoir un assouplissement transitoire pour les étudiants en dernière année qui se trouveraient dépourvus de stage, afin qu’ils puissent se présenter au diplôme à condition qu’ils aient acquis les compétences prévues par les référentiels(1). « Nous y voyons un aménagement pernicieux qui, s’il venait à être accepté par les pouvoirs publics, légitimerait la remise en question profonde et durable de la durée des stages pour les formations du social, la fragilisation des cœurs de métiers, et [remettrait en cause] le principe d’alternance fondamental à l’apprentissage sur le terrain de la pratique des professions concernées », estime l’association. Une inquiétude par ailleurs alimentée par le projet de refonte de l’architecture des diplômes dans le cadre des « états généraux du…
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