Les cinq associations intervenant en rétention veulent la révision du projet de loi sur l’immigration
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Par : M. LB.Lecture : 4 min.
« Nos analyses, témoignages et constats de terrain appellent une nouvelle fois à un changement de politique et au respect effectif des droits fondamentaux des personnes placées en rétention. » A l’occasion de la publication, le 18 novembre, de leur quatrième rapport commun, les cinq associations qui interviennent dans les centres de rétention administrative pour y assurer une mission d’information et d’assistance juridique – l’Assfam, la Cimade, Forum réfugiés-Cosi, France terre d’asile et l’Ordre de Malte – demandent que soit modifié en profondeur le projet de loi relatif aux droits des étrangers, présenté en conseil des ministres en juillet dernier(1) et dont l’examen parlementaire pourrait commencer au début 2015.De fait, le tableau dressé dans leur rapport (issu des statistiques disponibles, complétées par leurs propres données) est toujours sombre : la France « enferme toujours autant de personnes étrangères, y compris les plus vulnérables. Au total, ce sont plus de 45 000 personnes, dont 3 607 enfants, qui ont été privées de liberté » en 2013, soulignent les auteurs. Tandis que « le nombre de retours forcés est en hausse (+ 15 %), atteignant 44 458 personnes en 2013 contre 38 652…
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