Nouveau refus d’une « instrumentalisation » de la prévention
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2017Lecture : 3 min.
« De nouvelles mesures » avant l’été sur la délinquance des mineurs. C’est ce qu’a annoncé le chef de l’Etat le 9 février lors de son allocution télévisée. Selon quelles orientations ? Les travaux sur la réforme de l’ordonnance de 1945 n’ont plus fait parler d’eux depuis plusieurs mois. Et l’accumulation de rapports commandés par l’exécutif, alors que la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure a déjà arrêté un certain nombre de mesures pour les mineurs (1), donne l’impression d’une réflexion en ordre dispersé.Pour autant, certaines pistes récurrentes inquiètent les professionnels. C’est le cas de la « prévention précoce » préconisée dans le rapport du député (UMP) Jacques-Alain Bénisti, sept ans après sa proposition de repérer les comportements délinquants dès l’âge de 3 ans, qui avait suscité un tollé des professionnels de l’éducation et de l’enfance. Si le député affirme désormais s’opposer à la « logique répressive du tout sécuritaire » et prône notamment un « code de l’enfant » rassemblant les dispositions civiles et pénales, « les mêmes présupposés erronés persistent », s’insurge le collectif Pas de zéro de conduite. C’est le cas lorsque…
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