Publié le : Dernière Mise à jour : 01.09.2017Lecture : 7 min.
Faut-il voir dans la remise au goût du jour des pensions de famille un nouvel outil pour recréer du lien social ? Ou un palliatif au manque de logements ?Au vu du flou du concept, les ambiguïtés demeurent.
La bonne volonté et les idées généreuses peuvent-elles suppléer la relation d'aide professionnelle ? La convivialité et la chaleur humaine auraient-elles soudain à elles seules des vertus éducatives auprès des publics fragilisés ? On peut légitimement s'interroger au vu du programme expérimental d'aide à la création de pensions de famille, lancé le 21 avril par Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d'Etat à l'action humanitaire d'urgence (1). Dans la foulée des conclusions du groupe de travail réuni sur la question (2), celui-ci a, en effet, invité les préfets à faire remonter, avant le 30 juin, les projets visant à offrir aux personnes isolées un habitat associant espaces collectifs et privatifs. Séduisante dans son principe, la formule n'en contient pas moins certaines zones d'ombres, permettant finalement le meilleur... comme le pire. Répondre à un besoin De fait, de l'avis de nombreux acteurs de terrain, la pension de famille est…
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