« Pour régler le délicat problème de l'accueil des gens du voyage, il faut parvenir à équilibrer l'offre et la demande. Faute de quoi, on crée des situations explosives », a expliqué Jean-Paul Delevoye, sénateur RPR du Pas-de-Calais et président de l'Association des maires de France, en présentant, le 26 mars, les conclusions de son rapport au Sénat sur les conditions d'accueil et de stationnement des gens du voyage.
« Le stationnement des gens du voyage pose un problème persistant dans un trop grand nombre de communes », constate d'emblée Jean-Paul Delevoye, rappelant que cette population est marquée par une grande hétérogénéité de cultures et de modes de vie (1) et que son chiffre exact reste mal connu (on estime qu'environ 250 000 gens du voyage vivent actuellement en France dont 70 000 itinérants, 70 000 semi-sédentaires et 110 000 sédentaires). Or, poursuit le sénateur, pour répondre aux problèmes posés par le stationnement de ces populations, le cadre législatif et réglementaire apparaît
« inadéquat »
. Il en est ainsi de la loi du 31 mai 1990 (dite loi Besson) (2), qui impose l'élaboration de schémas départementaux précisant les conditions…
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