Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 9 min.
La question se pose brutalement après l'annonce officielle de la future fusion DAS-DIRMI et la nomination, cet été, de Pierre Gauthier, directeur de l'action sociale, au poste de directeur par intérim de la DIRMI. Et les départs successifs de Bertrand Fragonard, délégué interministériel au RMI, et de Michel Raymond, son adjoint, tous deux à la tête de la DIRMI depuis sa création en 1988.
Huit ans après sa création, la DIRMI pourrait ainsi passer au second plan du paysage administratif. Ce qui marquerait probablement la fin d'une époque car cette structure de petite taille - guère plus de 15 personnes y travaillent - avait été conçue, à l'origine, pour donner une véritable visibilité politique et administrative au revenu minimum d'insertion (seul dispositif social à disposer de sa propre délégation). Avec, à sa tête, Bertrand Fragonard, spécialiste des questions sociales, ex-commissaire général au Plan et proche conseiller de Simone Veil au ministère des Affaires sociales, de 1993 à 1995. « La décision de créer la DIRMI correspondait à une volonté politique forte », témoigne Michel Raymond, qui participa de près à la rédaction de la…
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