Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 4 min.
De plus en plus fréquents dans l'évolution de la maladie, les troubles psychiatriques liés au VIH restent mal pris en compte. C'est un véritable constat de l'incapacité de notre dispositif de soins à promouvoir une approche globale du patient que dresse le docteur Christiane Charmasson dans son rapport Psychiatrie et VIH , réalisé avec l'appui de la mission sida (1).
Ce dernier met en évidence la méconnaissance respective des mondes du psychiatrique et du médical, la différence de langage étant un obstacle permanent au dialogue et donc à la collaboration. Plus inquiétant encore, en raison d'ailleurs de « la relation complexe et difficile entre le psychiatre et le somaticien », la majorité des « psy » (2) ne se sentent guère encore concernés par le sida, manifestant généralement une indifférence, voire une inertie. Ainsi « les psychiatres éloignés des services de médecine, dans les centres hospitaliers spécialisés (CHS), ne savent pas faire appel au médecin somaticien ». Il est pourtant « devenu impossible aux psychiatres de secteur public d'ignorer plus avant les difficultés psychologiques…
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