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Un compromis insatisfaisant

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Même si les futures unités à encadrement éducatif renforcé ne sont pas les centres punitifs qu'on pouvait craindre, l'esprit sécuritaire demeure. Et inquiète fortement les professionnels.
Leur nombre est mal connu. On les appelle mineurs multirécidivistes ou « les plus durs ». Ces temps-ci, la question posée à la société tout entière par ces jeunes qui multiplient les délits défraie la chronique. A cette question, le ministre de l'Intérieur, Jean-Louis Debré, souhaitait apporter une réponse radicale : la création de centres fermés qui rappellent à certains les maisons de correction d'autrefois. La proposition, soutenue par certains élus et par Eric Raoult, ministre délégué à l'intégration, s'appuyait notamment sur un rapport alarmiste du Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale (SCHFPN)   (1). Tandis qu'à la chancellerie on était plus nuancé, le garde des Sceaux, Jacques Toubon, s'opposant aux centres fermés. Ce qui amenait finalement le Premier ministre, Alain Juppé, à trancher : les centres seront ouverts (sans barreaux ni verrous) mais ils fonctionneront sur un régime de semi-liberté, les jeunes ne…
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