Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 3 min.
L'exclusion par le logement n'est plus un phénomène marginal concernant une population essentiellement masculine composée de SDF et de chômeurs de longue durée. Elle n'est que « le stade ultime d' un processus beaucoup plus généralisé qui affecte très gravement notre cohésion sociale », souligne la Fondation abbé Pierre dans son premier Rapport annuel sur l'état du mal-logement en France, présenté le 14 mars (1). Lequel sera désormais publié le 15 mars de chaque année, lors de la date de reprise des expulsions.Outre le témoignage des associations, cette étude se fait largement l'écho de la parole des personnes en difficulté de logement. « Des histoires vécues », qui attestent « d'une véritable disette qu'en dépit des milliers de recherches et d'études, des dizaines de lois et de rapports, le pays n'a pas réussi à vaincre ». Et ce, malgré « quelques opérations coup de poing ».Ce qui apparaît fortement, c'est la féminisation accrue de la population des sans-abri (des femmes souvent seules et avec enfants) et l'augmentation des jeunes de 18 à 30 ans. Tandis que les associations sont submergées par la demande, comme si les outils mis en place par les pouvoirs publics « servaient autant…
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