Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Voilà « un petit essai imparfait » fort pertinent sur les sans-abri qui propose, à partir d'une analyse de la littérature sur le sujet, une réflexion à la fois historique et contemporaine sur la prise en charge publique du phénomène. Le prétexte ? Les arrêtés municipaux de l'été 1995 qui, en tentant de restreindre la mendicité, relancent, selon Julien Damon, chargé de mission solidarité à la SNCF, des questionnements juridiques et philosophiques quelque peu oubliés. Renvoyant en fin de compte à la question fondamentale des choix collectifs à opérer face aux exclus.Tout d'abord, explique-t-il, ces arrêtés font resurgir tous « les invariants » de la prise en charge des vagabonds et des mendiants. A savoir, les tentatives de comptage de ces populations avec tous les problèmes éthiques et méthodologiques que cela entraîne, de définition avec la valse des étiquettes que l'on connaît (clochard, sans-abri, SDF...), la tendance séculaire à distinguer les « bons » des « mauvais » pauvres, la condition de domicile... Ensuite, ces dispositions sont une parfaite illustration de « la gestion en ping-pong » des SDF entre l'Etat et les collectivités locales. Et finalement, défend l'auteur, ces…
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