Publié le : Dernière Mise à jour : 09.07.2024Par : Frédéric Maignan, formateur aux métiers éducatifs et sociaux, ingénierie et développement social et fondateur d’ACTIASSLecture : 5 min.
« A l’heure où le livre blanc du travail social réaffirme la nécessité de s’appuyer sur l’expertise des personnes accompagnées et le développement du pouvoir d’agir, c’est bien via cette pratique qu’une véritable philosophie politique du sport sera réellement inclusive », estime Frédéric Maignan, formateur et fondateur d'ACTIASS.
[SPORT SANTÉ 6/21]
Le sport est mobilisé comme un outil des politiques sociales tout en étant conçu comme un objet apolitique dont les effets sur l’individu et les professionnels se produiraient inéluctablement de manière positive et systématique. Par ailleurs, la rencontre de deux cultures (sportives et sociales), qui historiquement ne se croisent pas, nécessite du temps pour se connaître et se reconnaître. Les tentatives de rapprochement s’opèrent mais elles ont besoin d’être réitérées et plus structurées pour consolider les liens et atteindre les objectifs escomptés.
Entre structuration politique et institutionnelle
Il n’aura pas fallu attendre l’organisation des Jeux olympiques 2024 pour que le sport occupe une place particulière au sein de l’échiquier politique. Le livre blanc de la commission européenne, dont les priorités sont reprises dans le traité de Lisbonne du 1er décembre 2009, incitait déjà les États membres à intégrer les pratiques sportives dans les politiques menées en matière d’é
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