Publié le : Dernière Mise à jour : 20.08.2024Par : Dahbia Ait Ali, assistante de soins en gérontologie, Unité cognitivo comportementale du CHRU de NancyLecture : 4 min.
« Le jardin devient alors un refuge, un espoir. Il donne sur une belle allée bordée de part et d’autre de platanes, sur la rue, sur les autres gens, sur le grand ciel, on y respire à pleins poumons. L’anxiété commence à se dissiper », expique Dahbia Ait Ali, assistante de soins en gérontologie, unité cognitivo-comportementale du CHRU de Nancy.
[JARDIN THERAPEUTHIQUE 12/18] L’unité cognitivo-comportementale (UCC) du CHRU de Nancy accueille des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées. Ils arrivent du domicile, d’une institution ou des services d’urgence, pour décompensation ou lorsque des troubles du comportement sont constatés par l’entourage. Un rééquilibrage médicamenteux est mis en place, en parallèle avec une prise en soins non médicamenteuse dont le jardin thérapeutique qui y joue un rôle primordial.
Quand le jardin se mue en « panseur de blessures »
Le jardin thérapeutique est parfois source d’inspiration pour des ateliers programmés et encadrés par une équipe pluridisciplinaire (psychologue, psychomotricienne, ergothérapeute et orthophoniste) en collaboration avec les infirmières et les aides-soignantes. En automne, les feuilles mortes sont ramassées et servent de patrons pour en créer d’autres sur papier. Au printemps, des semis de fleurs et de tomates sont réalisés dans des jardinières destinées à cet effet. Certains patients sont com
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