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CDD courts pour contrer l’absence d’un salarié

D’après la dernière enquête "offre d’emploi et recrutement" de la Dares (Ofer 2016), les recours aux contrats les plus courts sont motivés par le remplacement des salariés absents. Les secteurs du social, médico-social, de l’action sociale sans hébergement et de la santé sont particulièrement concernés.

En France, les recrutements en CDD de moins d’un mois ont fortement augmenté depuis une vingtaine d’années. Entre 1998 et 2017, leur part dans l’ensemble des embauches est d’ailleurs passée de 57 % à 83 %. Face à ce constat, le candidat Macron envisageait de taxer les contrats courts avant son élection. Si des discussions sont toujours d’actualité sur ce sujet, les avis restent tranchés avec les syndicats qui y sont favorables alors que le patronat est vent debout contre cette proposition.

La dernière étude Dares s’intéresse justement aux profils des employeurs et aux raisons qui les font opter pour des contrats courts (d’un mois ou moins). L’enquête révèle ainsi que 20% des établissements qui recrutent en contrat de plus d’un mois déclarent faire appel également à des contrats de moins d’un mois. La raison principale n’est pas une augmentation d’activité, mais le remplacement d’un salarié absent. 74% d’entre eux font appel à un ancien salarié quand 60% piochent dans un vivier de personnes travaillant régulièrement pour eux. Ce choix leur permet d’économiser un temps précieux puisqu’ils trouvent ainsi le bon profil en moins d’une journée pour 27% des recruteurs contre quatre jours au plus pour la moitié des sondés. 57 % des établissements fortement utilisateurs de contrats très courts enchaînent fréquemment ces contrats avec la même personne, alors que cette part n’est que de 24 % pour l’ensemble des établissements.

Toujours selon cette étude, les employeurs, amateurs de CDD courts sont plus susceptibles de poursuivre la relation d’emploi avec leurs salariés sous ce type de contrat que ceux qui y recourent moins fréquemment…de quoi faire réfléchir le Gouvernement qui s’interroge sur la nécessité ou non de s’attaquer aux entreprises qui abusent des contrats courts…


Quels motifs ?

Près de 60 % des employeurs déclarent avoir utilisé les contrats très courts pour remplacer un salarié momentanément absent, 24 % affirment l’avoir fait en raison d’un accroissement temporaire de leur activité et un peu plus de 10 % disent avoir mobilisé ces contrats pour réaliser des activités saisonnières ou occasionnelles.

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