« Est-ce que je peux choisir mon tuteur ? », « me marier ? », « inviter un ami sachant que je vis chez mes parents ? »… A l’accueil de jour de l’Association de parents d’enfants inadaptés (Apei), La Respelido, près d’Orange, les questions des résidents fusent. Elles portent sur leur statut d’adultes protégés, en situation de handicap intellectuel ou psychique. Et les points de vue se veulent souvent binaires : « J’ai le droit, je n’ai pas le droit », résume Virginie David, coordinatrice du service.
Difficile de faire le distinguo entre la loi, les règles qu’imposent mon tuteur ou mon établissement et le savoir-être. « Les résidents méconnaissent leurs droits. Souvent, le tuteur est un membre de la famille. Ce qui confère un enjeu affectif à la relation. Devant le juge des tutelles, il faut être courageux pour dire qu’on n’est pas d’accord avec son père
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?