Ce congé, créé en 2016 pour les salariés et en août 2019 pour les fonctionnaires, permet aux aidants d’un proche en état de dépendance d’une particulière gravité (personne âgée reconnue GIR 1 à 3 ou personne handicapée dont le taux d’incapacité permanente est de 80% ou plus) d’aménager leur temps de travail, de réduire ou d’interrompre leur activité mais « il n’est quasiment pas utilisé aujourd’hui », souligne le gouvernement.
La mise en place de ce congé rémunéré d’un montant journalier compris entre 43 et 52 € selon la composition du foyer, sera effective d’ici octobre 2020. L’allocation, versée par les CAF et MSA pourra être payée pendant une durée allant jusqu’à 3 mois pour l’ensemble de la carrière de l’aidant. Par ailleurs, son versement ouvrira des droits à la retraite. Cette mesure sera intégrée à un plan de mobilisation nationale en faveur des proches aidants, présenté très prochainement. Elle représente « un investissement de plus de 100 millions d'euros par an en année pleine en intégrant la prise en charge des droits à l'assurance vieillesse », indique le gouvernement.