Un groupe de travail constitué par la Fédération hospitalière de France (FHF) a planché sur l’offre de soins en psychiatrie infanto-juvénile pour répondre aux difficultés que connaît ce secteur de santé publique, tant en termes de prise en charge que d’effectifs. A l’issue de ses travaux, il a rédigé des Propositions de la Fédération hospitalière de France pour la promotion et le développement de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.
Ces propositions s’articulent autour de quatre axes à développer sur l’ensemble du territoire.
• La formation, notamment de professeurs des universités-praticiens hospitaliers (PU-PH) pour qu’il y en ait au moins un par université, la valorisation de la spécialité au moment des études et l’ouverture de poste d’assistants.
• La structuration de l’offre de soins allant de la prévention et du dépistage précoces (dès la grossesse) à l’accroissement des capacités d’accueil des centres médico-psychologiques, en passant par la généralisation du dispositif Vigilans (risque suicidaire). Avec un objectif prioritaire : ne plus avoir à hospitaliser un enfant dans une unité pour adultes.
• La liaison entre tous les acteurs des champs médico-social, judiciaire et d’accompagnement.
• La valorisation de la recherche et des outils numériques.