Recevoir la newsletter

Introduction

Article réservé aux abonnés

Notion. – Le « consentement à l’acte sexuel » est une notion particulièrement délicate à cerner. Elle relève du for intérieur et évoque un processus intellectuel et psychologique, voire émotionnel, interne à l’individu – dont le résultat ne s’extériorise d’ailleurs pas nécessairement. Il est par ailleurs très varié. Parfois puissant et solidement ancré, parfois fragile et éphémère. On en perçoit souvent précisément les causes, mais parfois aussi ses ressorts nous échappent. Ces incertitudes paraissent faire obstacle à une définition rigide et désincarnée du consentement. Il faut pourtant ici composer avec les exigences du droit pénal et notamment le principe constitutionnel de légalité criminelle, qui commande au législateur de définir de façon suffisamment claire et précise les notions auxquelles il a recours pour fixer les contours d’une infraction.C’est pourquoi le législateur n’a pas délégué au juge le soin d’apprécier, de façon parfaitement libre, si le plaignant a « consenti » ou non à l’acte sexuel. Une définition aussi souple, s’agissant d’une notion déjà fuyante par elle-même, aurait concédé au juge une marge d’appréciation peu commune en droit pénal. C’est la raison pour…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

SECTION 1 - UN ÉLÉMENT CONSTITUTIF COMMUN : L’ABSENCE DE CONSENTEMENT

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur