DE LA SOLIDARITÉ FAMILIALE AU DEVOIR DE CONSCIENCE
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Publié le : Dernière Mise à jour : 12.04.2021Par : LISIANE FRICOTTÉLecture : 4 min.
L’obligation alimentaire relève d’une solidarité propre à la famille. Elle contient ce qui est nécessaire à la vie d’un individu. Le législateur a pris des mesures spécifiques afin de garantir les aliments au membre de la famille dans le besoin. Dans le cercle familial, elle ne concerne pas la seule relation parents-enfants (ou réciproquement). Coexiste également aussi une solidarité nommée « obligation d’entretien ». L’obligation alimentaire s’exécute en principe sous la forme d’une prise en charge quotidienne ou ponctuelle du débiteur par le créancier. Mais en cas de relation conflictuelle, l’exécution prend une dimension judiciaire (pension alimentaire, que nous ne développons pas dans le cadre de ce Numéro juridique). En cas de demande faite pour certains types de prise en charge, visant une personne qui a besoin d’aide, des procédures spécifiques s’appliquent : des recours lors du décès de la personne aidée peuvent être mis en œuvre. Il est alors possible aux administrations ou aux collectivités de récupérer sur la succession certaines sommes. Cette perspective peut impacter les décisions individuelles, familiales, sur le choix des aides. D’où l’importance d’informer et bien expliquer,…
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