Publié le : Dernière Mise à jour : 12.07.2018Par : Dominique Dubois
Dans les pays occidentaux, la liberté sexuelle s’est considérablement accrue au cours des dernières décennies. Dans la seconde partie du XXe siècle vont se développer les théories relatives à la « libération sexuelle »(1). En France, les étudiants revendiquent en 1968 le droit de « jouir sans entrave ». Le mouvement part de l’université de Nanterre où les étudiants n’avaient pas le droit de pénétrer dans le dortoir des étudiantes. A partir de la fin des années 1960, le droit va suivre l’évolution des moeurs de la société et considérer que, dans le domaine du choix des pratiques sexuelles, il n’y a pas à intervenir dans ce qui relève du libre arbitre des individus, à condition toutefois que les partenaires aient librement consenti.A. UNE COMPOSANTE DU LIBRE ARBITRE DES INDIVIDUSAucun texte juridique, qu’il soit européen ou français, ne consacre de façon explicite le droit à une « liberté sexuelle ». La notion de « sexualité » est quasi absente des codes français, hormis le code pénal, qui réprime les infractions sexuelles, le code civil, qui l’évoque en matière de mariage, et le code du travail, en matière de harcèlement. Soit dans tous les cas, sous l’angle de la contrainte ou réduite…
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