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LES ACTEURS DES SOINS

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Le sujet de la délinquance sexuelle ne fait pas l’unanimité chez les acteurs du soin. Certains estiment que l’entrée de ce problème de société dans le champ clinique alimente l’amalgame entre délinquance et maladie mentale, instrumentalise la psychiatrie à des fins de paix sociale, psychiatrise les troubles du comportement ou transfère la responsabilité de la justice à la psychiatrie. C’est pourquoi des soignants, déjà bien occupés dans les soins de psychiatrie traditionnelle, refusent de s’aventurer dans les soins aux auteurs d’infractions sexuelles, d’autant qu’ils se sentent incompétents (en termes de formation) et craignent que leur responsabilité soit engagée en cas de récidive.Par ailleurs, les professionnels acceptant de délivrer des soins à ce public ne sont pas toujours d’accord dans leur approche clinique ou thérapeutique, en raison de théories différentes et du polymorphisme clinique présenté par les AIS (cf. supra, chapitre II, section 2).Sauf exception, les patients, AIS ou non, ont le libre choix de leurs soignants (cf. infra, section 2, § 2). Sur le terrain, il s’agit des mêmes acteurs de soins pour les AIS que pour les patients traditionnellement suivis en psychiatrie.…
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SECTION 1 - L’ORGANISATION DES SOINS

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