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« Derrière la clameur de la victime, se trouve une souffrance qui crie moins vengeance que récit » (Paul Ricœur). La large indifférence, voire l’ignorance de la souffrance des victimes, a été longtemps conditionnée par leur statut social, avant leur réémergence sur la scène pénale à partir de la fin des années 1970, sous la pression d’une évolution des mœurs, des mouvements féministes et de la médiatisation d’affaires emblématiques de leur combat (1).Une véritable politique publique en faveur des victimes s’est ainsi peu à peu mise en place, traduite par trois évolutions parallèles et complémentaires :l’information et la garantie des intérêts et droits de la victime, notamment d’infractions sexuelles, ont été développées de la phase d’enquête à l’exécution de la peine . Elles ont été complétées par la mise en place sur l’ensemble du territoire national d’un réseau d’associations de défense des victimes, et plus récemment par la création, par voie réglementaire, au sein de chaque tribunal de grande instance d’un juge délégué aux victimes (Judevi) (2) en vue d’informer toutes les victimes de leurs droits, qu’elles se soient ou non constituées parties civiles ;le respect de la personne…
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À SAVOIR AUSSI - La prise en charge des victimes d’infractions sexuelles

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