Lundi, 14 heures. Tatiana Scouflaire et Mina De Bue Laurent patientent devant une bouche de métro. Elles attendent Daouia(1) pour l’accompagner à son premier rendez-vous au centre médico-psychologique (CMP) de Lille. Sortie de prison il y a un mois, la quinqua navigue d’un appartement à l’autre. « En ce moment, je vis chez quelqu’un avec qui je suis en couple. Il est gentil », confie-t-elle aux deux professionnelles. Educatrice spécialisée de l’équipe mobile transitionnelle (Emot), Mina veut « vérifier que Daouia est en sécurité », mais elle se veut rassurante et lui fait confiance.
Parmi la quinzaine de personnes accompagnées actuellement par l’Emot, Daouia est la seule femme. Et la plus autonome. « Elle est incroyable, prend ses traitements et se débrouille seule au quotidien, raconte l
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