En aucun cas, je ne souhaite contribuer à ériger des murs entre les partisans d’une disciplinarisation et ceux qui y sont opposés. Je ne suis ni pour, ni contre, je suis pour pacifier les relations. Nous appartenons tous à un grand champ dans lequel les frontières sont poreuses et je souhaite qu’elles le restent pour que nous puissions continuer à travailler ensemble. En effet, le monde académique et le monde du travail social ont des différences. Il y a des recoupements et les deux univers évoluent. Dans d’autres pays, les frontières ne sont pas les mêmes. Mais je pense important de ne pas perdre le fil de nos spécificités, y compris pour construire un partenariat et des alliances. Il ne faut surtout pas couper les ponts.
Dans le champ des sciences, il y a la sociologie, la psychologie, les sciences politiques, les sciences de l’éducation… Ces disciplines peuvent accueillir les futurs travailleurs sociaux désireux d’entreprendre une thèse. Les sciences représentent le monde des savoirs académiques, leur premier objectif est d’élaborer des connaissances stabilisées et fiables. Certains savoirs peuvent déranger, pourtant ils sont essentiels. C’est
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