Partir en vacances reste un réel marqueur d’inégalités sociales. Si le taux s’élève à 76 % pour les plus aisés, contre seulement 42 % pour les plus modestes (étude du Crédoc, données janvier 2024), ce temps de coupure dépend aussi de la situation de dépendance ou non à l’égard d’un établissement. Combien de personnes vivant dans une structure sociale ou médico-sociale profitent d’une escapade, d’un déplacement, d’une déconnexion loin de la lourdeur de l’institution collective ? Aucun chiffre précis ne le révèle. Le secteur a beau s’être progressivement structuré et mis en ordre de marche – proposant aux résidents plusieurs options –, quelle est concrètement leur marge de manœuvre ? Partir avec les autres usagers et les équipes lors d’un transfert, choisir l’inconnu en réservant une place en vacances adaptées organisées (VAO) ou encore opter pour une solution plus inclusive, en réservant
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