« Vous dites vouloir travailler avec les familles. Je ne suis pas d’accord. Moi, je ne comprends rien à ce que vous dites. Votre langage est trop bizarroïde. » Lorsque le groupe famille-professionnels, mis en place par l’association nîmoise Coste, est né, les éducateurs et éducatrices de la maison d’enfants (Mecs) en ont pris pour leur grade. « Je pensais avoir un vocabulaire accessible. Je me suis rendu compte que j’utilisais beaucoup de jargon », illustre Solen Lyon, coordinatrice du groupe et du service de visite en présence d’un tiers de l’association. Sa collègue, Pricillia Novis, se souvient d’avoir été, elle-aussi, bousculée. « Vous faites des réunions, vous participez sans cesse à des instances officielles, mais pendant ce temps-là, vous n’êtes pas avec les jeunes. Mon fi
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