Avant mon diplôme d’assistant familial obtenu il y a deux ans, j’ai été directeur d’agence immobilière pendant vingt ans. Mais je sentais que ce métier ne répondait pas à mon besoin profond de transmettre.
C’est avec le soutien de mon épouse, notaire, que j’ai décidé de prendre un tournant radical. Devenir famille d’accueil me semblait être une voie qui pouvait correspondre à ma quête de sens. Ce choix n’était pas sans défi, d’autant que je m’engageais sur un terrain que je connaissais mal : la protection de l’enfance.
Avec mon épouse, nous voulions transmettre bien plus qu’une éducation : des valeurs, de la sécurité, de l’affection, un sentiment de confiance et d’appartenance. Je pense que nos parcours de vie respectifs nous avaient préparés à cette vocation.
Au départ, nous avons accueilli un garçon autiste, qui m’a initié à l’univers complexe de la protection de l’enfance et aux particularités de ce trouble. Je n’avais pas envisag�
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