Si l’accompagnement des MNA a toujours été une préoccupation pour les professionnels, il a pris dernièrement une tout autre dimension. Les mineurs isolés sont beaucoup plus en souffrance qu’il y a dix ou vingt ans. Les travailleurs sociaux accueillent désormais des jeunes avec de sérieux traumas liés à l’exil. Arrachés à leur environnement familial et culturel, ils doivent affronter des épreuves extrêmement difficiles. Leur parcours est souvent semé d’agressions sexuelles et de tortures, ce qui impacte profondément leur développement psychologique et émotionnel. L’absence de repères stables et de soutien parental accentue leur vulnérabilité, favorisant l’apparition de psychopathologies telles que l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique.
Ces mineurs sont aussi confrontés aux défis de l’acculturation d
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