Toujours dans l’optique de sensibiliser en s’amusant, Intimagir et le Crédavis ont mis en scène des simulations théâtrales pour mieux connaître le droit en matière de sexualité en établissements sociaux médico-sociaux à travers des jurisprudences emblématiques. Une cour d’assises avec président, avocat général, avocat des parties civiles, accusé et son conseil, greffier et témoins examinent le cas d’une personne paraplégique, résidente d’un foyer de vie, ayant porté plainte pour non-respect de son espace intime, alors que l’équipe éducative lui a subtilisé un DVD de pornographie gay. Et les participants aux « journées orgasmiques » forment le jury.
« M. X nous dit s’être plaint régulièrement du fait qu’on entre dans sa chambre sans sa permission, qu’on critique sa décoration et que, s’il n’est pas content, il n’a qu’à trouver un logement ailleurs », énonce le président de ce tribunal très spécial. Et le ministère public d’ajouter : « Mesdames et messieurs les représentants des établissements, vous dites bien : “Tu n’es pas chez toi ici, mais hébergé, tu dois te s
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