En 2022, après mon master en droit pénal, je suis bien plus attirée par la profession de juge, fonction que je trouve plus humaine, que celle d’avocat ou de notaire. Je m’inscris donc au concours d’entrée à l’école de la magistrature (ENM). Hasard du calendrier : le concours de conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (Cpip) se déroulait juste avant.
Je ne connaissais pas ce métier, exercé par seulement 3 000 personnes en France. J’avais entendu parler du Spip (service pénitentiaire d’insertion et probation) au travers de mon mémoire sur la sexualité en détention. Sur le papier, Cpip correspondait vraiment à mes attentes : un triptyque entre le juridique, le social et la psychologie. Je candidate donc et obtiens le concours… et pas celui de la magistrature.
Avec du recul, je prends conscience que cette issue a été guidée par mon désir de me sentir utile, et par mes convictions sur la fonction de la loi. Je crois en la rédemption. Une personne qui commet une infraction
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