L’association Kabubu (« l’amitié par le sport », en swahili) est en quelque sorte une enfant de Paris 2024. Si la structure a grandi depuis sa création en 2018, elle est née d’une réflexion sur l’héritage des Jeux. Phosphorant dans le cadre d’un concours privé, ses futurs cofondateurs ont voulu lier sport et inclusion des exilés. Son activité a débuté à Paris avant d’essaimer à Lyon et à Strasbourg.
Chaque jour, l’association propose des séances de sport (1 000 l’an dernier) mêlant les exilés aux populations locales sans distinction de statut. Certaines sessions sont ouvertes à tous, d’autres se pratiquent en mixité choisie. On s’y inscrit sans obligation d’assiduité. Basket, skate, taekwondo, vélo, pilate… De l’individuel au collectif, de l’art martial aux cultures urbaines, en passant par les pratiques douces, tous les goûts et les besoins ont droit de cité. L’an dernier, 1 300 personnes – dont 60 % d’exilés – ont ainsi participé à une ou plusieurs séances.
Le cadre se veut convivial : une photo prise au début et une autre à la fin de la séance, une présentation en cercle pour connaî
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