En campagne pour sa réélection, le président Emmanuel Macron avait émis le souhait d’en rajouter une couche, quelques semaines seulement après la loi « Taquet » du 7 février 2022. En ligne de mire : le harcèlement sur les réseaux sociaux et les violences sexuelles, notamment incestueuses. La cause est légitime, mais les administrations et juridictions devant mettre en application ces textes peinent à suivre ce rythme effréné. S’agissant de la loi « Taquet », certains décrets se sont fait attendre pendant deux ans. Et même un décret ne garantit pas l’effectivité de la réforme sur le terrain, surtout quand les moyens font défaut.
Autre exemple stupéfiant : les violences faites aux femmes, une problématique qui concerne au premier chef les travailleurs sociaux. En une dizaine d’années, on compte une dizaine de lois, et une grand-messe : le « Grenelle des violences conjugales », en 2019. Cela va dans le bon sens,
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