La justice restaurative est définie par le ministère de la Justice comme « un espace confidentiel, sécurisé et volontaire, de parole et d’échanges sur les ressentis, les émotions, les attentes de toutes les personnes concernées par l’infraction et ses répercussions ». Elle vise « à faire dialoguer, avec l’aide d’un médiateur neutre et formé, une victime, l’auteur d’une infraction ou toute personne concernée » dans un objectif de « reconstruction de la victime », de « responsabilisation » et de « réintégration dans la société » de l’auteur de l’infraction. L’article 10-1 du code de procédure pénale précise que, si les faits ont été reconnus, toute personne victime ou auteur d’une infraction peut « se voir proposer une mesure de justice restaurative ». Cette dernière permet à la victime et à l’auteur « de participer activement à la résolution des difficultés résultant de l’infraction, et notamment à la réparation des préjudices de toute nature résultant de sa commission ».
La justice restaurative fait son apparition dans le code de procédure pénale avec l’article 18 de la loi du 15 août 2014 re
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