« Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent. » Le président de la République Emmanuel Macron l’avait évoqué à l’occasion d’un entretien accordé au magazine Elle, le 8 mai dernier : le droit de visite pourrait muter en « un devoir de visite, un devoir de suivi, d’éducation ». La phrase susmentionnée semble refléter la volonté présidentielle édulcorée par souci de réalisme, le devoir de visite envisagé devenant une obligation de chaque parent de « maintenir des relations personnelles avec l’enfant ».
Mais d’où sort cet énoncé ? Du projet de loi initié par le Chef de l’Etat ? Non. Il s’agit en réalité du second alinéa de l’actuel article 373-2 du code civil, qui permet au juge (ou directement aux parents s’ils s’entendent) de s’adapter à chaque situation, à chaque configuration familiale.
Ne chercherait-on pas à réinventer ce qui existe d
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