Elles se prénomment Ekaterina, Julienne, Maritou, Amira, sont originaires de Géorgie, du Cameroun, du Gabon, de Tunisie… Leurs points communs : être des femmes, étrangères et avoir émigré en France récemment. Car l’exil se conjugue aussi au féminin. « Dans l’imaginaire des gens, le profil type du migrant est un jeune homme de 25 ans, célibataire. Il y a beaucoup de clichés qui circulent autour de la migration alors que les statistiques indiquent que les femmes représentent près de 52 % des personnes arrivées en France », indique Emilie Verdu, directrice de l’Addcaes (Association départementale pour le développement et la coordination des actions auprès des étrangers de la Savoie). N’en déplaisent aux représentations, les femmes bougent, seules ou accompagnées, et ce
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