Un beau jour, aux environs du mois de septembre 2019, Marie-Noëlle Boissieux, alors directrice d’établissement dans le secteur de l’urgence sociale, craque. C’en est trop de la surcharge de travail, des contraintes administratives et des changements de stratégie à répétition dont elle ne comprend plus le sens. « A ce moment-là, j’aurais aimé qu’on m’entende lorsque je disais que j’étais fatiguée », confie celle qui s’est reconvertie en formatrice. Des mois, pourtant, qu’elle alertait ses managers. S’ils avaient réagi, le burn-out aurait-il pu être évité ? Car, contrairement à une idée reçue, celui-ci n’est pas un phénomène qui s’abat sur vous du jour au lendemain. Bien qu’insidieux, certes, il prévient, avance étape par étape et ne s’impose que si on ne lui met pas de barrières. Au
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