« Lorsque j’ai intégré mon équipe, mes collaborateurs m’ont prévenue, confie Mélissa Ould Mohammed, responsable, depuis deux ans, de l’antenne du Val-de-Marne de l’association Acina (Accueil, coopération, insertion pour les nouveaux arrivants). On m’a avertie qu’il y avait de la méfiance, qu’en raison de la présence de chefs, il fallait faire attention à ce que l’on disait et aux personnes que l’on rencontrait. Je venais pourtant déjà du secteur mais la problématique n’avait jamais été abordée dans mon ancien job. » Peu visibles et mal documentées, les situations d’emprise et de traite des êtres humains s’immiscent dans le quotidien des professionnels en charge de l’accompagnement social des publics qui vivent en squats et en bidonvilles. Conséquence : « Lorsque le travail social ne fonctionne pas, cela
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