Mon expérience de travailleuse sociale et de formatrice m’a conduit à identifier une double injustice. La première concerne le peu de considération pour les professionnels de ce secteur. Or neuf sur dix sont des femmes. Cela en dit long sur l’emploi féminin en général, et sur le travail d’aide et de soin en particulier. La seconde inégalité repose sur le fait que les postes les plus élevés sont majoritairement pourvus par les hommes. Le travail social n’est donc pas seulement une affaire de femmes. C’est ce que j’ai tenté de démontrer dans une thèse de doctorat – dont est issu mon livre –, dans une perspective féministe. Les travaux de recherche sur le sujet sont assez récents en France puisqu’
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