A Bordeaux, les files d’attente des Restos du cœur ont laissé place au va-et-vient des vélos. Depuis un an, la Maison des livreurs, inspirée de sa grande sœur parisienne, a pris place dans ce bâtiment mis à disposition par la ville. Gérée par l’Association de mobilisation et d’accompagnement des livreurs (Amal, qui signifie « espoir » en arabe) et un collectif de structures, elle est un lieu de répit. Travailleuses et travailleurs précaires peuvent y manger ou prendre un café, réparer leur matériel ou recharger les batteries de téléphone comme de vélos. Des permanences juridiques et des consultations médicales y sont dispensées régulièrement.
Né à l’initiative de la ville et d’anciens livreurs, ce projet rejoignait les préoccupations de Médecins du monde
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