Lorsque je forme des travailleurs sociaux ou des cadres au fait religieux au travail, ou que ce sujet est abordé en marge d’autres thématiques, il en faut peu pour que les passions se déchaînent. Le premier écueil à contourner est celui de la confusion et de la stigmatisation : pour certains, évoquer l’islam, prononcer le mot, c’est faire l’amalgame entre musulmans et islamistes. Mais inversement, évoquer le fait religieux sans différentiation, c’est confondre ceux qui expriment des revendications religieuses et ceux qui n’en ont aucune. Il est vrai que selon le dernier baromètre du fait religieux au travail 2022-2023 publié par l’Institut Montaigne, l’islam représente 76 % des questions religieuses au travail. Un chiffre à rapprocher des 78 % de Français musulmans qui, selon une enquête de l’
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