Nous ne voyons pas au sein de la formation les travailleurs sociaux les plus usés. Ceux-là n’arrivent plus à parler du métier, ni même parfois à y réfléchir. En revanche, nous accueillons ce que j’appelle des « professionnels remontés » qui viennent à l’université pour nourrir leur critique. L’idée est de les amener à réaliser un pas de côté, à penser autrement. Leur principale problématique concerne leur autonomie qui est menacée. Ils ont le sentiment de ne pas être écoutés, que ce qu’on leur demande de faire n’est pas la meilleure solution. Ils trouvent que le management est beaucoup trop centré sur la recherche de la performance à court terme, avec des indicateurs qu’ils ne partagent pas. Certains souffrent aussi de manière indirecte de
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