Bienvenue en Ouganda, ancienne « perle de l’Afrique » de l’Empire britannique, réputée pour ses paysages majestueux comme ses guerres civiles sanglantes, son inamovible président Yoweri Museveni, et… sa répression féroce visant la communauté LGBT. Déjà illégale et passible de peines de prison à perpétuité depuis une loi datant de la colonisation anglaise (toujours en vigueur mais non appliquée), l’homosexualité n’en finit plus d’obséder la classe politique ougandaise, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Le 21 mars dernier, le Parlement adoptait une nouvelle législation conçue pour accentuer la répression des « déviants », comme les qualifie Yoweri Museveni, et punir de lourdes sanctions les relations dites « contre nature ». « Le projet de loi prévoit la peine de mort pour le délit d’homosexualité aggravée, l’
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