C’est la fin d’une époque, au cœur du pays réputé le plus accueillant au monde pour les migrants, qu’ils soient économiques ou demandeurs d’asile. Une nation de près de 10 millions d’habitants, dont 20 % des habitants sont nés à l’étranger, réputée pour la générosité de son modèle social, mais qui ferme progressivement ses portes. « Notre politique d’asile doit désormais refléter ce qui se fait dans le reste de l’Union européenne [UE]. On ne peut pas continuer à se démarquer par rapport à d’autres pays comparables en ayant des conditions plus généreuses », expliquait Maria Malmer Stenergard, ministre de la Migration, le 11 avril dernier dans les colonnes du Figaro.
Si son pays « reste toujours l’un des pays de l’UE qui accueille le plus de migrants par habitant », assure-t-elle, la Suède regarde clairement en direction du Royaume-Uni et du Danemark, deux pays qui ambitionnent de décourager les deman
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