C’est le pays où le problème de la guerre des gangs demeure le plus important au monde, avec un taux d’homicides battant tous les records. Au Salvador, minuscule Etat d’Amérique centrale d’à peine 21 000 km2 et de six millions d’habitants, les travailleurs sociaux font office de dernier rempart, intervenant au cœur des quartiers misérables où même la police n’entre plus, afin de venir en aide aux dizaines de milliers d’enfants plongés dans une guerre civile larvée qui ne dit pas son nom.
Officiellement, cette dernière s’est achevée en 1992, au terme d’un conflit sanglant entre l’extrême droite représentée par l’Alianza Republicana Nacionalista (Arena), soutenue par les Etats-Unis, et la guérilla marxiste des Forces populaires de libération. Mais à cette lutte politique s’en était substituée une autre, cette fois entre deux gan
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