Ils représentent, selon les statistiques officielles, plus de 70 % des prisonniers indiens: les prévenus en détention dans l’attente de leur procès pèsent lourdement dans la balance de la surpopulation carcérale, un fléau qui touche particulièrement l’État du Maharashtra, au centre-ouest de l’Inde. Sans surprise, ce sont les prisonniers les plus démunis, incapables de financer leur libération sous caution ou de se repérer dans la jungle complexe des aides juridiques, qui se retrouvent en première ligne. Pour juguler cette tendance, le gouvernement a mis en place un fonds d’aide financière pour accompagner le programme baptisé « Représentation juridique pour les procès en cours », lancé en 2018 par « Prayas », un projet d’action de terrain conçu par l’Institut Tata des sciences sociales. La fondation du gr
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