Les professionnels maltais sont en colère. Michael Farrugia, président de l’Association maltaise des travailleurs sociaux tire la sonnette d’alarme dans les colonnes du Times : « Le public aidé par des professionnels de l’aide sociale est souvent induit en erreur en pensant être vu par un travailleur social, alors qu’il n’y a pas d’indication réelle sur la description du poste, et qu’il existe une différence salariale. » La grogne porte sur les conséquences de la politique gouvernementale, laquelle tente de faire face à la pénurie de main-d’œuvre en recrutant un personnel non diplômé et qui échappe de facto à la loi régissant la profession, qu’il s’agisse de la rémunération minimale ou de l’adhésion à son code de déontologie. La solution ne consiste pas à substituer « un rôle aussi vital dans la société par du personnel non qualifié et à lui confier la gestion de cas sensibles
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