Baisse récurrente du nombre d’inscrits en formation initiale, ruptures massives des parcours avant la diplomation, réorientation, désillusions… La crise d’attractivité désormais installée au sein du travail social est certainement liée au faible niveau des rémunérations, aux remaniements des conventions collectives, aux logiques néolibérales ayant transformé le secteur en une activité économique « comme les autres » ainsi qu’à un millefeuille administratif et institutionnel de plus en plus opaque. Mais certaines voix estiment que ce désamour s’inscrit aussi en amont, qu’il se nourrit de l’émiettement des filières, du trop grand nombre d’organismes certifiant et de la multiplication des métiers.
Même si le spectre d’
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